Les « films de Noël » et leur musique

Alors que les guirlandes électriques éclairent les rues, que le froid nous étreint de sa blanche présence et que partout les gens se pressent pour trouver les cadeaux qu’ils mettront au pied du sapin (si le Père Noël n’a pas eu le temps de tout faire parce qu’il y avait 3 heures de queue dans les magasins), je me dis qu’il est temps de dresser ma liste tout-à-fait subjective et personnelle de films de Noël (mais pas obligatoirement sur Noël), dans laquelle je puise, tantôt pour retrouver la douce innocence d’une enfance candide passée trop vite (non, je dramatise).
C’est donc avec un bonheur candide que je vous livre ces quelques idées qui vous replongeront peut-être comme moi dans ces années où c’était pas grave d’y croire et qui permettront peut-être à certains de découvrir, redécouvrir et mieux, de faire découvrir des moments géniaux, pas importants peut-être, mais indispensables.

The Gold Rush (1925)

Chaplin - The Gold Rush
La ruée vers l’or
Réalisateur : Charles Chaplin
Musique : Charles Chaplin

Le terme « classique », aujourd’hui galvaudé prend tout son sens avec Chaplin et son œuvre. La combinaison parfaite des arts maîtrisés à leur paroxysme et la fragilité sont de mise dans ce long-métrage dont on ne se lassera pas de voir et de revoir (et de re-revoir) les scènes musicales orchestrées par l’homme à tout faire.
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It’s a wonderful life (1946)

It's a wonderful life
La vie est belle
Réalisateur : Franck Capra
Musique : Dimitri Tiomkin

Derrière un optimisme tout droit sorti de la saison des miracles, Capra révèle un réalisme brut, doux et amer à travers ses acteurs géniaux et une musique parfaite.
Le grand (l’immense) James Stewart et sa voix typique nous baladent au gré des notes de Dimitri Tiomkin (qui respecte ici complètement le rôle du compositeur de musique de films en livrant une illustration tantôt au premier plan, tantôt en fond de scène), pendant un temps dont on aimerait qu’il ne voie pas apparaître le mot FIN.
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The three musketeers (1948)

The three musketeers
Les 3 mousquetaires
Réalisateur : George Sidney
Musique : Herbert Stothart

Au-delà même du roman d’Alexandre Dumas, cette version des trois mousquetaires met en scène le parfait Gene Kelly, véritable incarnation de l’optimisme des années 50 au cinéma, ainsi que des acteurs plus hauts en couleur les uns que les autres, dont le génial Vincent Price.
La partition surjouée colle plus que parfaitement aux scènes d’action (épée qui frappe à gauche, épée qui frappe à droite) et au romantisme glamour d’une époque qui en raconte une autre.
Le résultat est une perfection qui va au-delà du classique film de cape et d’épée en sublimant chaque plan.
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Singin’ in the rain (1952)

Singin' in the rain
Chantons sous la pluie
Réalisateur : Stanley Donen, Gene Kelly
Musique : Lennie Hayton

Dans les années 50, l’optimise revêt plusieurs casquettes, notamment à travers « l’American way of life », et les comédies musicales en sont parfaitement imprégnées.
En tête de file, Singing in the Rain trône à jamais, en livrant une auto-critique du cinéma jouissive et bourrée d’idées.
Cyd Charisse vient se poser comme un ange sur le film, et le parfait Gene Kelly se prête au jeu de sa propre carricature, assumée et jouée à merveille.
La musique qu’on n’oubliera jamais non plus porte le tout à des hauteurs rarement atteintes, de sourires, d’émotions, où les idées pleuvent à profusion.
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The Great Race (1965)

The Great Race
La grande course autour du monde
Réalisateur : Blake Edwards
Musique : Henry Mancini

Blake Edwards livre ici un petit bijou où il expose toute sa folie burlesque, dans un épique road-movie endiablé de la présence de l’inimitable Tony Curtis au pendant diabolique du génial Jack Lemmon.
Henry Mancini livre une partition tout aussi burlesque et son emploi du kitsch fait parfaitement écho au film.
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Superman (1978)

Superman
Superman
Réalisateur : Richard Donner
Musique : John Williams
Superman n’est pas seulement un idéal, il est aussi l’incarnation d’une certaine candeur et d’une humanité plus profonde que celle des humains eux-mêmes.
Au-delà de ce propos, la légèreté du film de Richard Donner donne un doux prétexte pour apprécier la musique de l’immense John Williams.
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The Lord of the Rings (1978)

The Lord of the Rings
Le Seigneur des Anneaux
Réalisateur : Ralph Bakshi
Musique : Leonard Rosenman

Avant Puff Daddy, il y avait Led Zeppelin (ce que certains ignoraient en entendant sa reprise / adaptation de Kashmir. Et certains dirotn encore Puff qui ?).
Et avant Peter Jackson, il y a eu la version de Ralph Bakshi du roman de Tolkien, et la partition sombre et profonde de Leonard Rosenman.
On retrouvera forcément des idées similaires d’une adaptation à l’autre et on pourra trouver que la version de Ralph Baksi a vieilli, mais les techniques utilisées, pour l’époque, étaient pour certaines assez révolutionnaires pour le cinéma grand public (peinture sur pellicule, notamment).
La fable épique contée par Monsieur Bakshi est néanmoins un grand moment à passer sans faute.
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Flash Gordon (1980)

Flash Gordon
Flash Gordon
Réalisateur : Mike Hodges
Musique : Howard Blake, Queen

Quand le kitsch s’élève au rang de parti-pris, on retrouve une sorte d’universalité qui annihile le sentiment qu’une œuvre aurait vieilli. Je pense même que celle-ci a pris une patine délicieuse portée par tout le talent de Queen se prêtant au jeu.
L’exaltation des acteurs sublime ce superbe bijou-nanar ultime sans oublier les recettes empruntées par tant de suiveurs qui n’auront peut-être pas pris autant de plaisir que l’équipe qui a donné naissance à l’adaptation de ce héros de comic haut en couleurs.
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Superman II (1980)

Superman II
Superman II
Réalisateur : Richard Lester, Richard Donner
Musique : Ken Thorne

Pour la forme, on y retourne!
Bien sûr, un petit goût de réchauffé ne peut que poindre, mais pour les fans du premier super-hero (si on ne compte pas ceux de la Mythologie grecque), c’est toujours du bonheur 🙂
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Raiders of the Lost Ark (1981)

Raiders of the Lost Ark
Les Aventuriers de l’arche perdue
Réalisateur : Steven Spielberg
Musique : John Williams

Authentique bijou intemporel servi par les imaginaires sans borne de deux grands noms du Cinéma, Indiana Jones est un must à tous les niveaux qui ne se départit jamais de son rôle de spectacle grand public.
Servi par la musique de John Williams, véritable héritier de Prokofiev et Stravinski, la magie opère à tous les niveaux dans un savant mélange épique, romantique dans le vrai sens du terme et comique qui fonctionne à tous moments (et à toutes saisons d’ailleurs).
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History of the World: Part I (1981)

History of the World: Part I
La folle Histoire du Monde
Réalisateur : Mel Brooks
Musique : John Morris

Mel Brooks a aussi réalisé des navets sans profondeur, mais La folle Histoire du Monde, menée par ses acteurs géniaux (dont l’excellent Gregory Hines, le colossal Dom de Luise en empereur romain, entre autres) et ses anachronismes absurdes, sans compter un sens de la démesure idéal, ne peut, à mon sens, que satisfaire les plus récalcitrants.
La multiplicité des époques traitées et le ton donné par le mariage entre une mise en scène furieuse et une composition inventive (scène énorme façon Broadway chez les inquisiteurs) façonne un film au rythme magique.
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Superman III (1983)

Superman III
Superman III
Réalisateur : Richard Lester
Musique : Ken Thorne

Je parlais de réchauffé, mais après tout, certains films sont comme ces plats qui sont meilleurs à chaque fois qu’on les fait recuire.
Cet épisode n’est donc peut-être pas le meilleur, [SPOIL] mais qui ne voudrait pas voir s’afronter Superman et son alter-ego maléfique? [FIN DU SPOIL] pas moi en tout cas.
On retrouve le très volontaire Ken Thorne qui a la difficile (euphémisme) mission de succéder à John Williams.
Richard Pryor vient en renfort pour parfaire le second degré que certains auront oublié de prêter à la trilogie.
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Trading Places (1983)

Trading Places
Un fauteuil pour deux
Réalisateur : John Landis
Musique : Elmer Bernstein

L’élégance, c’est parfois savoir péter dans l’eau et que ça reste digne. Bien sûr, mes mots ne restitueront bien sûr jamais ce qui se passe réellement dans ce film impeccable où Don Ameche et Ralph Bellamy donnent la réplique au trio survolté que forment Dan Aykroyd, Eddie Murphy et Jamie Lee Curtis.
On appréciera la partition élégante en contrepoint d’Elmer Bernstein et les choix musicaux qui permettent de profiter de Funky Town, en un mélange riche en couleurs.
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Electric Dreams (1984)

Electric Dreams
La belle et l’ordinateur
Réalisateur : Steve Barron
Musique : Giorgio Moroder

Si on oublie le titre français (oui, on est obligés de donner des titres nazes en France, mais je ne sais toujours pas pourquoi…) le film de Steve Barron est l’une des incarnations de l’optimisme sans borne des années 80 où tout était beau et nouveau.
Les plus jeunes pourraient ne même pas comprendre les subtilités informatiques que recèle cette œuvre exaltée où on profitera des beaux yeux de Virginia Madsen et de son jeu de violoncelle (si, je suis sûr que c’est Elle qui joue!) en duo avec l’ordinateur en question.
Giorgio Moroder, dont le nom n’évoque pour certain qu’une chaîne de restaurants italiens ou un complexe hi-tech des 80’s nous gâte avec ses camarades Jeff Lynne et Philip Oakey d’une bande originale symboliquement parfaite qu’on ne se lassera pas d’écouter.
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Ghostbusters (1984)

Ghostbusters
SOS Fantômes
Réalisateur : Ivan Reitman
Musique : Elmer Bernstein

Je crois que ce monument n’a besoin d’aucun commentaire sauf si vous ne l’avez jamais vu.
Dans ce cas, je ne dirai qu’une chose : mais qu’attendez-vous nom d’un plectre???
Elmer Bernstein qu’on aura découvert (ou redécouvert) dans Un fauteuil pour deux offre ici un moment parfait, partagé avec le thème éternel Ray Parker Jr.
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Gremlins (1984)

Gremlins
Gremlins
Réalisateur : Joe Dante
Musique : Jerry Goldsmith

Le cinéma de Joe Dante est issu des mêmes influences que Steven Spielberg et George Lucas et prône les mêmes préceptes, souvent en subtilité et second degré.
S’il y a bien un film où c’est vrai, il s’agit bien des Gremlins. Le film se moque de lui-même dans une ambiance cabalistique que le thème de Jerry Goldsmith enveloppe tout au long de sa durée.
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Indiana Jones and the Temple of Doom (1984)

Indiana Jones and the Temple of Doom
Indiana Jones et le Temple Maudit
Réalisateur : Steven Spielberg
Musique : John Williams

Aucun commentaire bien sûr ; l’oeuvre parle d’elle-même et s’apprécie toute l’année!
La musique de John Williams ne remplit pas seulement son office, elle sublime une nouvelle fois la magie que Spielberg insuffle à son film. A écouter et apprécier sans modération!
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The Last Starfighter (1984)

The Last Starfighter
Starfighter
Réalisateur : Nick Castle
Musique : Craig Safan

Les films série B sont de parfaits sujets de films de Noël. Celui-ci ne déroge bien entendu pas à cette règle, et bien qu’il soit méconnu, il remplit parfaitement son office avec une histoire impossible, des ambiances extraterrestres et des couleurs à faire pâlir Daft Punk.
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Back to the Future (1985)

Back to the Future
Retour vers le futur
Réalisateur : Robert Zemeckis
Musique : Alan Silvestri

Okay, pas la peine de chercher bien loin pour se retrouver face au must du must de notre ami à tous Robert Zemeckis.
Je ne sais pas vous, mais les films qui font intervenir la musique comme un vrai acteur (Marty Mc Fly et ses inoubliables soli de guitare sans compter l’intro bien sûr) me donnent une satisfaction rare.
En plus du duo improbable Michael J Fox – Christopher Lloyd qui mène la barque, la baguette d’Alan Silvestri conduit une immortelle partition qui se mêle à merveille aux différents styles semés avec choix au long de la trilogie.
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The Goonies (1985)

The Goonies
Les Goonies
Réalisateur : Richard Donner
Musique Dave Grusin

Sur une histoire originale écrite de la plume de Monsieur Steven Spielberg himself, les Goonies incarnent le fantasme de l’amitié parfaite car imparfaite (vous me suivez?) d’une bande de potes qui vivent une aventure merveilleuse de chasse au trésor. On y retrouve même Sean Astin (alors tout jeune), qui deviendra plus tard Sam, le fidèle compagnon du geignard Frodon dans la version de Peter Jackson du Seigneur des Anneaux.
Les accents épiques de la musique, ponctués par l’intervention so 80’s de Cindy Lauper et par les arpèges du thème, doublés au synthé (hééé ouaip, années 80 ou pas?) nous guident à travers les péripéties des personnages hauts en couleur avec toute la bienveillance de 1985. On s’accroche aux tremolos des violons et on s’envole avec les cuivres pour suivre jusqu’à la fin les trépidantes intrigues de ce film dont j’espère qu’il traversera les âges.
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Young Sherlock Holmes (1985)

Young Sherlock Holmes
Le secret de la pyramide
Réalisateur : Barry Levinson
Musique : Bruce Broughton

On entre ici dans un univers écrit (screenplay) par Chris Columbus, qu’on retrouvera plus tard aux commandes de production de Harry Potter, qui utilise l’étrange sympathie suscitée par un duo de jeunes Holmes et Watson (isn’t that amazing??).
Le film va en crescendo, et j’avoue que l’action musicale amenée à son paroxysme lors de certaines scènes de combat
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Ferris Bueller’s Day Off (1986)

Ferris Bueller's Day Off
La folle journée de Ferris Bueller
Réalisateur : John Hughes
Musique : Arthur Baker, Ira Newborn, John Robie

Surjouant les clichés, Ferris Bueller se pose comme le modèle anti-conformiste idole des années 80.
L’une des grandes forces du film tient à la quête du proviseur Rooney (Seymour Skinner avant l’heure) et aux nombreuses citations à John Lennon et aux Beatles en plus d’un rythme rêvé.
L’énorme Oh Yeah de Yello vient parfaire le film et les fans des Simpsons auront cœur à découvrir ce titre qui illustre Duffman dans la série.
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The Golden Child (1986)

The Golden Child
Golden Child: L’Enfant sacré du Tibet
Réalisateur : Michael Ritchie
Musique : Michel Colombier

Une sorte d’hymne des années 80 à mon sens, avec des thèmes mêlant encore une fois les styles, certains très inventifs, certains très marqués du sceau de leur époque (peut-être est-ce d’ailleurs toujours le cas, mais c’est fou comme on s’en rend bien compte avec le recul).
Le thème central, certains l’auront d’ailleurs reconnu s’ils ont regardé des émissions de foot dans les années 80-90 🙂
L’irrévérencieux Eddie Murphy nous embarque dans ce délire aux limites du psyché, et on appréciera les scènes de rêve (une fille attachée avec du PQ), et les animations qui évoquent toujours un peu Ray Harryhausen.
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Batteries not included (1987)

Batteries not included
Miracle sur la 8ème rue
Réalisateur : Matthew Robbins
Musique : James Horner

Pour ceux qui pensent que Beethoven mettait tout dans ses intros, il y a « *batteries not included ». Attention, pour moi, le film est cool dans son intégralité! Mais l’introduction, à travers la narration des montages photos, pose une ambiance qui permettra la surprise de la suite.
Hume Cronyn et Jessica Tandy excellent dans leurs rôles respectifs, et accompagnent la candeur du propos sur un fond musical toujours pertinent, oscillant entre teintes fantastiques et jazz New-Yorkais.
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The Princess Bride (1987)

The Princess Bride
Princess Bride
Réalisateur : Rob Reiner
Musique : Mark Knopfler

Quand on voit le début de ce film, accompagné par une musique jouée au synthé et à la guitare acoustique bien « piezzo », on ne peut qu’être dubitatif. La porte d’entrée choisie du grand-père et de son petit-fils est pourtant un ingrédient qui porte une partie du film en jouant sur les interactions entre le réel et l’histoire contée.
Puis arrive Inigo Montoya, et Cary Elwes prend l’ampleur de son rôle à la Tim Robbins, le tout soutenu par une musique-hommage aux bons vieux films de cape et d’épée (toujours au synthé, rassurez-vous).
Pour moi, ce film est le parfait exemple d’un parti-pris risqué et réussi. A découvrir ou à revoir planqué sous une couette avec un chocolat chaud.
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Big (1988)

Big
Big
Réalisateur : Penny Marshall
Musique : Howard Shore

Certains films se teintent d’une couleur avec le temps. L’alchimie de ce film, mené par une direction d’acteurs bien 80’s et un Tom Hanks en totale adéquation avec son rôle, tient également à sa musique et son ambiance globale.
Certaines scènes sont, à mon sens de véritables bijoux qui s’intègrent avec bonheur dans le paysage cinématographique pour laisser un petit goût de pomme au four bien chaude, avec toute la nostalgie qui va si bien au cinéma de ces années où tout était possible.
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Coming to America (1988)

Coming to America
Un Prince à New York
Réalisateur : John Landis
Musique : Nile Rodgers

L’ouverture du film est en soi un pur moment musical qui nous emmène directement à Zamunda pour nous laisser plus tard visiter les rues du Queens et du New York des années 80, utilisant avec bonheur tous les clichés musicaux possibles.
Eddie Murphy tient avec brio son rôle, soutenu par un Arsenio Hall qui s’en donne à cœur-joie.
On appréciera donc les paysages musicaux de cette petite perle d’optimisme au gré des notes de l’improbable « Sexy Chocolat » et du jingle ultra kitsch de « Soul Glow ».
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Back to the Future Part II (1989)

Back to the Future Part II
Retour vers le futur II
Réalisateur : Robert Zemeckis
Musique : Alan Silvestri

Bin oui, on ne peut pas s’arrêter au premier volet de cette trilogie, sauf si on est blasé!
Le duo Zemeckis – Silvestri est au rendez-vous et fait écho aux retrouvailles de Doc et Marty pour notre plus grand bonheur hivernal (printanier, estival et automnal).
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Erik the Viking (1989)

Erik the Viking
Erik le Viking
Réalisateur : Terry Jones
Musique : Neil Innes

Méconnu du grand public et boudé à tort par les critiques, Erik le Viking est un joyau d’inventivité et de vrai bonheur sur pellicule. Le génial Terry Jones qu’on aura le bonheur de voir incarner le rôle du roi Arnulf dans une scène digne des plus grands moments des Monty Pythons est aux commandes d’un pur moment de cinéma.
Le casting de folie réunissant Tim Robbins, John Cleese, Mickey Rooney, notamment, nous offre avec la musique de Neil Innes une vraie comédie atemporelle et délectable.
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Ghostbusters II (1989)

Ghostbusters II
SOS Fantômes 2
Réalisateur : Ivan Reitman
Musique : Randy Edelman

Puisque je n’ai pas cité Rick Moranis, voilà qui est fait, puisqu’on le retrouve ainsi que la troupe du premier volet dans ce numéro 2 qui ne finit pourtant pas second (humour de journal télévisé je vous l’accorde).
Même le remplacement d’Emer Bernstein par Randy Edelman fonctionne très bien!
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Indiana Jones and the Last Crusade (1989)

Indiana Jones and the Last Crusade
Indiana Jones et la dernière Croisade
Réalisateur : Steven Spielberg
Musique : John Williams

On y retourne, hein!
La plus Porkofievienne des partitions de John Williams est ici à mon sens en ce qui concerne les Indiana Jones.
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Back to the Future Part III (1990)

Back to the Future Part III
Retour vers le futur III
Réalisateur : Robert Zemeckis
Musique : Alan Silvestri

Pareil! C’est reparti pour le troisième et dernier volet de ce chef d’oeuvre toujours avec le quatuor Robert Zemeckis – Alan Silvestri / Michael J Fox – Christopher Lloyd!
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Edward Scissorhands (1990)

Edward  Scissorhands
Edward aux mains d’argent
Réalisateur : Tim Burton
Musique : Danny Elfman

Un autre duo qui apporte au cinéma de divertissement ses lettres de noblesse.
Même si au fil du temps, l’œuvre musicale de Danny Elfman m’a toujours plus touché que le cinéma de Tim Burton, il faut lui reconnaître le talent d’avoir su rendre hommage à ses influences et porter à l’écran de vrais spectacles uniques et jouissifs (Ed Wood, Sleepy Hollow et l’Étrange Noël de Monsieur Jack, pourtant réalisé par Henry Selick).
Edward aux mains d’argent fait à mon sens, partie de ces moments géniaux ; il nous donne même la chance de voir Vincent Price et le duo Winona Ryder – Johnny Depp donner une envergure unique à ses personnages.
Danny Elfman nous embarque dans sa magie avec ses chœurs typiques qui se marient si bien à l’ambiance du film. Si on parle de couleur en musique, il est bien un compositeur qui sait en donner : c’est lui!
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Gremlins 2: The New Batch (1990)

Gremlins 2: The New Batch
Gremlins 2 : La nouvelle génération
Réalisateur : Joe Dante
Musique : Jerry Goldsmith

Ce film vaut au moins le coup pour le second degré absolu, et l’auto-dérision ultra assumée par le réalisateur.
Et puis le magnifique Christopher Lee bien sûr!
L’exercice musical est parmi les plus intéressants et Jerry Goldsmith remplit parfaitement son rôle.
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Life Stinks (1991)

Life Stinks
Chienne de vie
Réalisateur : Mel Brooks
Musique : John Morris

Des scènes géniales pour un scénario dont seul Mel Brooks aurait pu faire ce qu’on regarde!
Il y a plusieurs paris dans ce film, et notamment celui, très réussi de nous offrir une fable contée sans embarras ni complexe.
John Morris capte parfaitement les humeurs de chaque moment en grande pompe.
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Coneheads (1993)

Coneheads
Coneheads
Réalisateur : Steve Barron
Musique : David Newman

Un vrai numéro d’acteurs, et de purs moments de cinéma 90’s, le tout tartiné sur un scénario écrit entre autres par Dan Aykroyd lui-même! On oublie tout pour se laisser guider par Beldar et Prymatt dans cette chouette comédie.
Fidèle à la tradition familiale, c’est un Newman qui illustre cette fable kitsch et fantasticomique irrésistible.
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The Nightmare before Christmas (1993)

The Nightmare before Christmas
L’étrange Noël de monsieur Jack
Réalisateur : Henry Selick
Musique : Danny Elfman

Poésie gothique et hommage expressionniste sont de mise pour ce petit bijou de comédie musicale animée.
Danny Elfman sublime les personnages, les situations et sa musique peut (comme la majorité de ses compositions) s’écouter même sans qu’on regarde le film.
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The Lord of the Rings: The fellowship of the Rings (2001)

The Lord of the Rings: The fellowship of the Rings
Le Seigneur des Anneaux: La communauté de l’anneau
Réalisateur : Peter Jackson
Musique : Howard Shore

Peter Jackson est bien loin de Braindead, mais il a su créer un vrai univers pour cette adaptation.
Malgré son côté très propre, ce film pose un décor unique avec des personnages forts.
Howard Shore, même s’il a choisi un parti-pris assez conventionnel pour sa musique livre une partition moins profonde que celle de Leonard Rosenmann, mais qui remplit très bien son office. On aura dans tous les cas beaucoup de plaisir à découvrir ou revoir la trilogie.
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The Lord of the Rings: The two Towers (2002)

The Lord of the Rings: The two Towers
Le Seigneur des Anneaux: Les deux tours
Réalisateur : Peter Jackson
Musique : Howard Shore
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Love Actually (2003)

Love Actually
Love Actually
Réalisateur : Richard Curtis
Musique : Craig Armstrong

Improbable comédie qui surfe avec bonheur sur certains clichés en faisant preuve d’une maîtrise impeccable de toute l’équipe qui s’en donne à cœur-joie pour faire apprécier sans effort le film dans sa globalité.
L’ouverture se fait en plus sur les talents ineffables de l’exceptionnel Bill Nighy.
La musique de Craig Armstrong parfait le tout en jouant le cliché de plus belle, et ça marche!
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The Lord of the Rings: The return of the King (2003)

The Lord of the Rings - The return of the King
Le Seigneur des Anneaux: Le retour du roi
Réalisateur : Peter Jackson
Musique : Howard Shore
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Il y a bien entendu d’autres films, des tas et des tas, et d’autres listes, mais je livre ici un petit panel qui me vient à l’esprit de façon spontanée.
Si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à réagir sur facebook 😉
Joyeux Noël et bonnes fêtes!

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