Un morceau destiné au film inspiré de la vie d’Anastasia Nikolaïevna de Russie qui alimenta les mythes longuement après son énigmatique disparition.
Ce morceau ouvre la première séquence et monte en crescendo au fur-et-à-mesure que l’on découvre son monde.
Pour le composer, j’ai procédé exactement à l’identique de ce qu’on entend, et construit peu à peu autour de la ligne mélodique en La mineur, partant du pizzicato du violon accompagné par un glockenspiel très doux, tous deux rejoints à mesure que le morceau avance par un tuba, puis un deuxième, des crotales, un cymbalum, un accordéon, une balalaïka, un piano bastringue… Jusqu’au moment du crescendo que je jugeais le plus opportun, le morceau bascule sur un Fa dièse mineur, soutenu par les chœurs, des caisses claires d’orchestre, bass drums, cymbales, timbales, et harpe.
Cette narration elliptique me permettait de broder autour de cette rythmique mélodique tout en imaginant une partie complémentaire pour chacun des instruments.
Le choix de ces derniers s’est fait en fonction de ce que je souhaitais illustrer en me basant sur la « légende d’Anastasia » et les images du film. Il est toujours délicat d’aborder la musique d’un pays lorsqu’on ne connaît pas ce dernier.
C’est aussi, je trouve, l’intérêt de la musique et de l’imaginaire, et par là même, du cinéma.
Voici la preview de l’écran-titre suivie du morceau d’intro :
Anastasia – A tale of mystery
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