Skirl

Fraîchement débarqué à Paris après 18 ans passés à Marseille, mon premier élan fut de trouver un groupe.

Ayant découvert depuis peu le Metal, l’annonce qui se présenta à mes yeux au studio Luna Rossa, ne me fit donc pas peur quand je vis les termes Metalcore et Hardcore.

Les premiers contacts avec le Metal se firent donc au sein du groupe Skirl qui souhaitait intégrer un guitariste.
L’initiation fut parfaite puisque même si je n’avais jamais joué ce style, mon goût pour la diversité musicale, mes bases classiques et jazz aidant, la double-pédale de kick de Thomas, les riffs ravageurs de Flo, la basse de Greg et la fougue d’Oliver, le chanteur, me plongèrent dans le monde merveilleux du Metal.

Pour avoir côtoyé quelques milieux musicaux assez divers, j’ai rarement trouvé une connivence et un enthousiasme humain et musical tels que dans le Metal.
Peut-être qu’on accepte plus facilement le second degré quand on a l’habitude de secouer la tête en levant l’index et l’auriculaire?

Je conseille en tout cas humblement à toute personne d’essayer de faire du Metal au moins une fois. Cette expérience permet de se rendre compte que ce n’est pas si facile que ça (et parfois même bien plus complexe que beaucoup de styles musicaux), et surtout qu’il s’agit d’une vraie formule magique pour libérer le corps et l’esprit.

Pour revenir à Skirl, le groupe, comme la majorité des groupes a fini par splitter (ou se séparer pour les francophiles), me laissant d’excellents souvenirs et m’ayant bien préparé à ma rencontre avec Nostradamus 0014.

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The dodos
Nostradamus 0014